Echanges au lycée hôtelier Daniel Brottier pour un projet Erasmus

projet erasmus_Apprentis d'Auteuil (44)Finlandais et Autrichiens dans les cuisines du lycée hôtelier.

Pendant une semaine, le lycée professionnel privé Daniel-Brottier reçoit un groupe d’élèves et d’enseignants, venus de deux lycées finlandais et un autrichien, dans le cadre d’un projet Erasmus.

Afin de favoriser l’ouverture culturelle et les échanges de pratiques professionnelles, le lycée s’est inscrit, dès septembre, dans la

démarche d’élargissement européen. Celui-ci porte sur l’étude des flux migratoires dans l’Union européenne, à travers l’histoire de la vie des jeunes et des métiers de la restauration et de la cuisine. Un projet qui réunira, sur trois ans, des jeunes élèves et leurs enseignants originaires de Finlande, Turquie et Autriche, avec la rédaction d’un mémoire culinaire illustré et résumant les objectifs atteints, avec un exposé du parcours de vie de chaque jeune. « C’est une belle opportunité à saisir que de faire travailler, ensemble, des établissements aussi différents et des jeunes de culture et de gastronomie diverses. Nos élèves représentent une grande mixité culturelle et sociale. La cuisine, dans les plats typiques choisis, traduit un regard différent sur l’autre » , explique Nicolas Rossi, professeur de pratique culinaire.

Il ajoute :« La prise de conscience de la mobilité et la dimension des flux migratoires, qui ne s’observent pas du tout de la même façon en Autriche ou en Finlande qu’en Turquie ou en France, interfèrent sur l’enseignement et les techniques. Cela est très positif pour le retour dans le pays d’origine. Ce seront aussi des enjeux à prendre en compte dans le parcours professionnel futur de nos élèves. » Le lycée professionnel Brottier accueille actuellement dix Finlandais d’Oulu et Kajaani et deux professeurs autrichiens de Linz, qui vont travailler avec les élèves en deuxième année de CAP cuisine. Le voyage retour, en Finlande, s’effectuera en mai avec un premier bilan. Le projet bénéficie d’une dotation globale de 165 000 €, sur trois ans, pour les cinq établissements engagés.

Article issu de l’édition Ouest France de Nantes Sud-Loire Vignoble du samedi 14 mars 2015