Des élèves du lycée hôtelier Daniel-Brottier de Bouguenais, ont participé, vendredi, à l’élaboration du dîner de gala, au restaurant L’Assise du prestigieux hôtel Radisson, dans un but pédagogique et caritatif.
Vendredi, 17 h. L’excitation et la fébrilité sont palpables dans les cuisines du Radisson. Le staff est renforcé mais surtout rajeuni : treize élèves, de 1re année bac pro du lycée hôtelier Daniel-Brottier, participent au dîner de gala.
« L’idée, explique Frédéric Laval, chef de cuisine, est d’ouvrir le Radisson vers l’extérieur, en organisant ponctuellement des actions à but caritatif. Pour cette première soirée de gala, on ne pouvait rêver mieux. En travaillant avec le lycée hôtelier Daniel-Brottier et en versant les bénéfices à la Fondation des apprentis d’Auteuil, on allie le côté pédagogique au côté caritatif. »
« C’est plus speed qu’à l’école ! »
Sous les ordres de Florent, chef de partie, Rémi, 17 ans, confectionne des makis de crabes pour l’apéritif. « Ils sont très attentifs. Pour eux, c’est une soirée très spéciale et ils sont conscients de l’importance de bien faire le travail. » Même minutie pour Priscilla et Margot qui réalisent des carpaccios de Saint-Jacques : « C’est super, mais ça va vite. il faut s’adapter. On est vraiment dans le milieu professionnel, ce n’est pas un exercice. Le cadre est prestigieux. Il faut que ce soit parfait ». Côté pâtisserie, l’application est la même pour Pauline, sous la houlette de Sarah Glain, chef pâtissier : « C’est plus speed qu’à l’école ! Le message est passé. On a du travail, pas trop le temps de parler. »
« Compréhensible, reconnaît Sébastien Villaça, professeur de cuisine au lycée sur le projet, depuis novembre. Tout a été techniquement pensé avec le chef de cuisine, mais il y a l’adaptation aux locaux, au personnel en place et aux ordres. Les élèves changent de milieu et sont conscients que leur image est en jeu. On est vraiment dans la réalité du métier. »
« Impressionné par le cadre »
En salle, Nicolas et Yohann procèdent à la mise en place, sous l’oeil vigilant de leur professeur, Christine Dantec. « Je suis impressionné par le cadre, avoue Yohann. J’ai du mal à me détacher du côté historique du lieu et de tout ce qui s’y est passé. En plus, on est stressé, tout doit être parfait. »
Dans deux heures, les soixante convives vont s’installer. Nul doute que le filet mignon de cerf, avec sa sauce au foie gras, préparé avec professionnalisme et émotion, séduira le public. Cyril Casabo, directeur de l’hôtel, se réjouit : « Après un an de fonctionnement, le Radisson prend sa place dans la vie de Nantes. »
Article tiré du Ouest France du 19 janvier